Que pouvons-nous dire de l’amour de Dieu ? Nous pouvons dire que l’amour de Dieu est inconditionnel. Dieu ne dit pas : « Je t’aime, si… »

Il n’y a pas de « si » dans le cœur de Dieu. L’amour de Dieu pour nous ne dépend pas de ce que nous faisons ou de ce que nous disons, de notre apparence ou de notre intelligence, de notre réussite ou de notre popularité.

L’amour de Dieu pour nous existait bien avant notre naissance et il existera bien après notre mort. L’amour de Dieu dure d’éternité en éternité et il n’est aucunement lié par les évènements et les circonstances de l’histoire et du temps.

Cela veut-il dire que Dieu ne s’intéresse pas à ce que nous faisons ou à ce que nous disons ? Au contraire, car l’amour de Dieu ne serait pas de l’amour si Dieu ne s’intéressait pas à nous. Aimer sans condition, ce n’est pas aimer sans préoccupation. Dieu désire entrer en relation avec nous, et Dieu veut que nous l’aimions en retour.

Nous confondons souvent amour inconditionnel et approbation sans condition. Dieu nous aime sans condition mais Dieu n’approuve pas tous les comportements humains. Dieu n’approuve pas la trahison, la violence, la haine, la suspicion et toutes les autres manifestations du mal parce qu’elles contredisent l’amour que Dieu veut installer dans le cœur humain.

Le mal est l’absence de l’amour de Dieu. Le mal n’appartient pas à Dieu.
L’amour inconditionnel de Dieu signifie que Dieu continue de nous aimer même si nous disons ou pensons ce qui est mal. Dieu continue de nous attendre comme un père ou une mère aimante attend le retour d’un enfant perdu.

Il est important pour nous de nous attacher à cette vérité que Dieu ne renonce jamais à nous aimer même si Dieu est attristé par ce que nous faisons.
Cette vérité nous aidera à retourner à l’amour de Dieu, qui est toujours là.

Traverhne a écrit ceci : « L’amour peut supporter et l’amour peut pardonner… Mais jamais l’amour ne peut se résigner à rencontrer la laideur dans son objet… Il ne peut donc jamais se résigner à notre péché, parce que le péché lui-même n’est pas susceptible de transformation ; mais il n’en va pas de même pour notre personne, parce qu’elle est susceptible de régénération. »

Laissons-nous donc aimer et transformer par notre Père parfait.